Parce qu'aujourd'hui, je ne pense que "bleu".
Et l'envie de partager, ce texte . Et de l'offrir à l'Amour . Et à l'Espoir. Et au Coeur du Coeur. Mais surtout à mon témoin Aimant, à cette main qui a tracé et qui trace toujours tant de choses pour moi , à nos archipels d'instants heureux .
Le ciel se recolore . Les arbres s'égouttent et le pavé boit. La ville aussi essaie des phrases. Rires mouillés et pluie de pieds nus.
On dirait que le paysage est tout éclaboussé de croyance.
On voudrait jardiner ce bleu , pour le recueillir avec des gestes lents dans un tablier de toile ou une corbeille d'osier.
Disposer le ciel en bouquets , égrener ses parfums, tenir quelques heures la beauté contre soi et se réconcilier.
On voudrait , on regarde , on sait qu'on ne peut en faire plus et qu'il suffit de rester là , debout dans la lumière , dépourvu de gestes et de mots , avec ce désir d'amour un peu bête dont le paysage n'a que faire , mais dont on croit savoir qu'il ne s'enfièvre pas pour rien, puisque l'Amour précisément est notre tâche , notre devoir, quand bien même serait-il aussi frêle que ces gouttes d'eau d'après l'averse tombant dans l'herbe du jardin.
Une histoire de bleu de J-M Maulpoix.
Poésie/Gallimard.
C'est ce que j'aurais aimé savoir écrire ce matin.
Je laisse la clé sous le paillasson , je viendrais parfois vous faire un petit coucou de mon escapade où le ciel et la mer se rejoignent dans un bleu d'une tendresse étrange.
En attendant n'oubliez pas les gestes de la douceur, les mots qui bercent comme les vagues avant que la houle à nouveau ne se lève et n'abandonne les coquillages à la laisse de vos mers à Vivre.
A votre bleu .
La barque que l'on retient au port n'apprend pas à naviguer. Laissons-la donc prendre le large...
De Jean Maër.
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Sur le pont, D'Avignon, on y danse, on y danse.. sur le pont D'avignon, on y danse comme une et vie danse :)