La vérité enfin dévoilée sur les médicaments !

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Voici une belle claque pour les industries pharmaceutiques actuelles. Un véritable pavé dans la mare, qui ne sera pas sans éclabousser les laboratoires et autres consortiums du monde de la santé, accusés bien souvent de profits financiers avec des méthodes (très) douteuses.

Selon un ouvrage (guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux) rédigé par deux enseignants de médecine et qui sort aujourd’hui (13 Septembre 2012) dans les librairies, 50% des médicaments sont totalement inefficaces, et même, 5% d'entre eux seraient dangereux. De surcroît, ils seraient parmi les plus onéreux et leur déremboursement rapporteraient plus de 10 milliards d'Euros.

Et il faudra en faire de la place, dans l'armoire à pharmacie, car au cœur de ce livre événement, Philippe Even et Bernard Debré dénoncent notre pharmacopée obsolète, sa vétusté et sa dangerosité, sans le moindre tabou.Ces deux professeurs en médecine collent ainsi une claque aux industries d'un pays qui reste l'un des plus gros consommateurs de gélules de la planète avec une moyenne de 47 boîtes par personnes en 2011 !

L’Ordre des médecins préfère (évidemment) garder le silence

Après cette enquête qui repose sur des études très poussées et sérieuses, la moitié des traitements mis ainsi en vente en pharmacie serait donc inutile.

Pire ! 5% seraient même très dangereux. Ainsi, trois ans après la crise du « Médiator », rien n'aurait vraiment changé, et les deux médecins, dont la réputation de sérieux n'est plus à faire en la matière (pour rappel , ils avaient justement écrit un rapport sulfureux officiel dans le cadre du procès du Médiator), s'attaquent ainsi aux autorités sanitaires accusées d'inertie et de nonchalance, aux laboratoires pharmaceutiques, non plus soupçonnés mais accusés de vouloir à n'importe quel prix vendre leurs produits, même inefficaces, et enfin aux médecins incapables de faire des ordonnances courtes, peut-être par manque de compétences ?Le réquisitoire est violent, malgré le fait que les deux écrivains rappellent aussi l'existence de médicaments dont l'efficacité n'est plus à prouver.

Interrogé sur ce sujet explosif, l’Ordre des pharmaciens a indiqué hier… qu’il ne souhaitait pas s’exprimer mais les autorités sanitaires réagissent : Le professeur Dominique Maraninchi, patron de l’Agence nationale de sécurité du médicament, met en avant la récente réforme qui interdit maintenant l’accès aux représentants des laboratoires des commissions officielles.Mais, malgré ces avancées, peu de produits sont exclus du marché. « Nous les retirons quand il y a des problèmes de sécurité prouvés. Nous l'avons fait pour l'Actos en juin 2011, prescrit à plus de 250 000 personnes et soupçonné de provoquer des cancers de la vessie », indique le professeur Maraninchi. De leur côté, les laboratoires pharmaceutiques se rassurent en indiquant que, selon un sondage Ipsos de juillet 2012, 84% des Français ont confiance dans le médicament. (Malheureusement)

Cette actualité fera peut-être s'orienter enfin, vers une médecine plus douce, naturelle ( et efficace, elle), les esprits des Français soucieux de ne plus être manipulés par une société pharmaceutique qui recherche le profit au détriment de la santé de ses utilisateurs. Et pour cet engouement vers les médecines douces que cette actualité et cet ouvrage pourraient générer, cela ne peut que nous donner le sourire !

Nous est avis, ici, à la rédaction, que beaucoup devraient réviser leur serment d'hypocrite, heu... D'Hyppocrate.

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