Connaissez vous Paul Watson ? Non ? Peut-être l'ONG Sea Shepherd Conservation Society, alors ? Si ces deux noms vous sont inconnus, alors vous passez à côté d'une incroyable aventure qui commence après la seconde guerre mondiale.
Ce « pirate » aux allures de vieux briscard en colère ne perd pas son temps avec de belles paroles : Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'ONG Sea Shepherd Conservation Society a abordé, éperonné, affronté en haute mer et coulé plus de bateaux que la marine canadienne! En plus de trente ans de combats, aucun blessé n'a été recensé, assure-t-il. Selon lui, "on n'arrête pas ceux qui exterminent les espèces en voie de disparition avec des drapeaux et de longs discours".
Oui mais voilà, cette activité n'est pas du goût de tout le monde et Paul Watson va peut-être devoir payer pour son activisme sans relâche contre les braconniers des océans. Le fondateur de l’ONG Sea Shepherd a été arrêté le 13 mai à Francfort en Allemagne. Il risque l'extradition vers le Costa Rica pour une affaire de chasse d’un navire de pêche aux requins en 2002.
Mais c'est également et surtout pour l'histoire de la suspension de la campagne japonaise de chasse aux baleines, en février 2012, et pour laquelle la flotte niponne est retournée à bon port avec ses cales presques vides., que Paul Watson est la cible de ces gouvernements. Les vaisseaux de Watson ont ralenti la pêche en livrant des batailles, à coup de boules puantes et de fumigènes, contre les navires-harpon nippons.
Assigné par le gouvernement Allemand à résidence, Paul Watson a choisit de s'enfuir de celle-ci, qui prévoyait de l'extrader vers le Japon qui souhaite l'emprisonner. Relayant un mandat d'arrêt du Costa Rica, Interpol, qui s'était contenté jusque là de seulement pister ses déplacements, demande l'arrestation de Paul Watson, qui se serait enfuit après avoir manqué ses contrôles judiciaires.
Il prône pour cela l'instauration d'une police des mers pour surveiller les océans.
Paul Watson se donne corps et âme à la défense des océans. Ce justicier des mers avait rapidement quitté Greenpeace, peu après sa création, dont il est co-fondateur à l'origine, estimant que l'ONG n'était "pas assez présente sur le terrain".
Avec Sea Shepherd Conservation Society, il veut faire respecter les lois en vigueur dans les eaux internationales qui sont devenues son terrain de jeu. Les discours gouvernementaux ne l'atteignent pas, pas plus que la puissance des thoniers illégaux.
Au fond, ces combats reflètent une grande inquiétude que ressent ce vieux loup de mer: "quelle planète laisserons-nous à nos enfants?", se demande-t-il. Pour ce marin écolo doté d'une grande douceur, "il faut écouter les enfants. Ils ont souvent une meilleure compréhension et sensibilité du monde qui les entoure. Il faut tendre ses oreilles et en prendre de la graine".
En attendant, l'équipage de l'ONG poursuit ses actions pour sauver les requins, préserver l'environnement des îles Féroé ou encore sensibiliser contre la pêche du thon rouge.
Cum Patior ... Expression latine signifiant "souffrir avec"
Mais la Compassion est surtout de permettre à l'autre de faire ce qu'il a envie de faire, et ce, en toutes circonstances...
Journaliste 1jour1sourire et fier de l'être !
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