Lors d'une opération sans précédent baptisée « cage » coordonnée par Interpol au cœur de 32 pays entre le mois d'avril et de juin, a précisé mercredi dernier le système policier international.
Elle a permit de saisir le matériel de braconnage, les armes et les munition lors d'une série d'interventions dans des ports, aéroports, services postaux, marchés, animaleries ou encore chez des taxidermistes en Amérique latine, Amérique centrale et en Europe, a précisé dans un communiqué Interpol, dont le siège est à Lyon.
Le trafic d'oiseaux était principalement visé, mais d'autres animaux ont été également découverts dans la saisie, tels des tortues, et des poissons. De l'ivoire et des plantes dont le commerce est strictement interdit ont aussi été saisit et près de 4.000 personnes ont été interpellées.
"Les animaux sauvages ont été remis dans leur milieu d'origine quand cela était possible", a ajouté Interpol, sans préciser si les autres avaient été remis à des zoos.
L'opération avait été lancée en réponse à l'augmentation du trafic international d'oiseaux sauvages ou en cage, et de leurs oeufs, et à l'implication grandissante de réseaux criminels dans leur transit entre l'Amérique latine et l'Europe.
Cela n'est "pas qu'un problème de crime organisé, mais représente aussi un risque en matière de biosécurité", c'est-à-dire pour la santé humaine et l'environnement, a souligné David Higgins, responsable du programme concernant les "crimes contre l'environnement" à Interpol, cité dans le communiqué.
Soutenue par la Grande-Bretagne et le Canada, l'opération a été coordonnée par Interpol, basé à Lyon, en relation avec les polices, douanes et autorités chargées de la protection de la faune sauvage des pays membres.
Serial Sourieur. Rédacteur en chef des magazines et du site web de l'aventure "1jour1sourire
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