En 2005, Tony Blair avait promis que les JO de Londres seraient les plus propres de toute l'histoire de la compétition.
Dès l'annonce officielle en 2005, les organisateurs de la compétition, le WWF et la société BioRegional rédigent un cahier des charges pour créer les Jeux les plus éco-responsables : 76 objectifs à mettre en place durant les Jeux et après la compétition.
Le 20 juillet 2012, un premier bilan souligne les efforts réalisés, mais pointe fortement des objectifs non atteints.
Les bons points
> Des infrastructures "écolos" et démontables
Le stade olympique de Londres d’une capacité de 80 000 spectateurs est démontable pour après les jeux être ramener à « taille humaine » (25 000 places).
Les infrastructures des JO ont été construites avec des matériaux plus légers et moins gourmands en CO2. Les 204 drapeaux du stade sont entièrement recyclables. De plus, les matériaux issus de la démolition des anciens bâtiments des sites ont été réutilisés à 98,5% pour fabriquer les fondations du village olympique.
> Dépollution des sols
Le village olympique est implanté dans le quartier de Newham, une ancienne zone industrielle, pauvre et polluée. Alors, 80% des sols ont été dépollués des métaux lourds et des acides.
> Construction de futurs logements sociaux
Pour accueillir les 204 délégations sportives et les 400 000 visiteurs prévus pour l'ensemble de la compétition, les organisateurs ont construit environ 3 000 logements dont la moitié sera mise à disposition des familles les moins aisées du quartier à la fin de la compétition.
> Un bol de verdure
En plus du nettoyage de certaines rives de la Tamise et de la rivière Lee, une zone de 45 hectares destinée à la préservation de la biodiversité a été protégée.
> Des transports verts
Les 8 bus rouges du site olympique fonctionnent avec un moteur hybride. Mais cela reste un petit pas comparé aux 7 000 bus en circulation dans Londres.
Les mauvais points
> Certains sponsors pas très responsables
Les associations, la presse et l’opinion publique ne sont pas ravies de voir British Petroleum (BP) et Dow Chemical comme sponsors officiels.
Le pétrolier britannique est mis en cause dans la marée noire qui a ravagé le golfe du Mexique après l'explosion de la plate-forme de forage Deepwater horizon, en avril 2010. Quant à Dow, le géant mondial du plastique a racheté la société Union Cardibe responsable de la catastrophe de Bhopal en Inde, qui a causé la mort de plus de 25 000 personnes en 1984.
> Des énergies pas si renouvelables que cela
Le cahier des charges promettait 20% d'énergie propre, grâce à un mix énergétique, composer d'énergies fossiles et renouvelables. Malheureusement, seulement 9% des énergies du site olympique seront renouvelables. L'éolienne prévue en plein cœur du site n'a pas été construite et la flamme olympique devant fonctionner au biogaz brûlera finalement au gaz naturel, une énergie fossile.
Ce dernier objectif était sans doute le plus symbolique pour faire de ces JO un évènement de grande ampleur réellement vert !
Mais, nous pouvons tout de même féliciter les initiatives qui ont vues le jour, faisant des Jeux Olympiques de Londres les plus écolos de l’histoire de la compétition.
Cela ouvrira sûrement la voie aux prochaines villes accueillant la compétition !
Né avec le positivisme dans le cœur, une joie de vivre et un amour débordants ! Travaille et vit dans le secteur associatif.
Agit au quotidien pour un changement personnel pour le bien de tous.
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