Le laboratoire océanologique de Villefranche-sur-mer ou « LOV », travaille sur la capacité que les micro-algues, base de la chaîne alimentaire océanique depuis l'existence de la vie sur terre, possèdent pour produire ce qui pourrait être le remplaçant du gazole dans le futur proche. La nouvelle est plus que réjouissante pour les chercheurs, puisque la combustion de celui-ci semble ne produire absolument aucune pollution.
On a découvert en effet récemment que les micro-algues, ou phytoplanctons, composés d'organismes extrêmement petits et compliqués par leur structure, pouvaient en effet produire de grandes quantités de lipides sous le stress de la stimulation par l'azote.
Cette huile de nature végétale, base du « biodiesel » permet ainsi de faire fonctionner un moteur traditionnel à explosion.
Cela amène évidemment rapidement à la question de production de masse au cœur de laquelle l'INRIA (organisme public de recherche dédié aux sciences et technologies) trouve sa place :
"L’objectif de GreenStars est de devenir l’un des cinq pôles d’excellence mondiaux dans le domaine des bioraffineries de microalgues", explique Olivier Bernard, directeur de recherches à l’INRIA.
Une croisade composée d'étapes : "A court terme, poursuit le scientifique, nous saurons produire pour l’aquaculture (nourriture pour les poissons d’élevage), puis pour l’industrie cosmétique et dans dix ans pour le marché de l’énergie"
Et la raison est simple : si l'idée semble magnifique, le coût de production d'un litre reste très cher : le coût de revient reste de 10 euros par litre, mais les scientifiques assurent que l'on pourrait le retrouver dans une décennie à 0,89eur / litre !!
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Zeb - il y a almost 12 years
Un joli potentiel mais attention aux méthodes de production. A ses débuts, le biocarburant issu de la canne à sucre semblait être une réponse miracle au problème du pétrole soit qu'il a entrainer encore plus de dégat écologique et sociaux : expropriations de terres, monoculture dévastatrice pour la qualitée des sols, donc inondations massives, utilisation à outrance d'engrais chimiques, utilisations de terres agricoles qui pourraient nourrir des millions de personnes... Méfiance donc.
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