C'est le Massachussetts Institute of Technology, ou M.I.T., qui a décrit comment transformer la lumière naturelle en oxygène et en hydrogène, ce qui permettrait d'alimenter une pile à combustible et de produire de l'énergie, notamment électrique.
La complexité du procédé naturel de la photosynthèse rend très difficile le travail de recherche, de par la structure intrinsèque des tissus végétaux. Si cette activité de dame nature semble pourtant simple, elle a toujours été impossible à reproduire pour les scientifiques.
Les différentes applications que pourraient permettre une parfaite reproduction de la feuille et de sa photosynthèse sont de grandes sources de motivation pour les scientifiques. Ainsi en 1998 déjà, le National Renawable Energy Laboratory annonçait la création d'un procédé permettant la séparation de l'oxygène et de l'hydrogène de l'eau grâce à l'énergie solaire. Ce procédé qui fut très onéreux, grâce notamment aux coûts importants des matériaux rares, fut transcendé et dépassé par les travaux du M.I.T. Et notamment du professeur Daniel Nocera, qui annonça les mêmes résultats grâce à des matériaux cette fois-ci accessibles et économiques.
C'est avec la même intention d'économie, que l'équipe du Massachussets réalisera en mars dernier la création d'une feuille artificielle permettant de décomposer l'eau en oxygène et hydrogène sous l'effet de la simple lumière, créant ainsi de l'électricité. Tout ceci, cerise sur le gâteau, couronné par une production plus rapide grâce aux catalyseurs utilisés par le professeur Nocera. Constitués de cobalt, fonctionnant au PH 7, à température ambiante et sous pression atmosphérique, ces "convertisseurs" travaillent dans des conditions de production qui peuvent nous paraître normales, mais très difficilement reproductibles, auparavant.
Si le platine utilisé autrefois rendait la recherche et le développement de cette technologie difficile, les matériaux de cobalt, de molybdène et de zinc rendront tout de suite accessibles les feuilles artificielles.
Après plusieurs années sur ces travaux, le secret de la photosynthèse commence à peine à révéler sa nature. Pensez-vous qu'il serait sage de voir apparaître ces forêts de feuilles artificielles, ou devrait-on favoriser la réimplantation des arbres et des feuilles ?
Rappelons que chaque année, les organismes photosynthétiques sont responsables de l'absorption d'environ 100 milliards de tonnes de carbone. Si les algues et les organismes marins président à cette photosynthèse, ils sont suivis immédiatement des éléments végétaux des forêts.
Cette actualité vous a fait sourire ? |
323 |
Zeb - il y a almost 12 years
Tu as bien évidement raison. Il existe plein d'autre manière d'améliorer l'environnement, à commencer par s'améliorer soit-même.
|
1199 |
Lepanda - il y a almost 12 years
@Zebinho : oui c'est prévu, il faut que j'ajoute le fait de pouvoir "sourire" sur un commentaire |
323 |
Zeb - il y a almost 12 years
Pour plus tard si la tech se développe et devient accéssible on pourra killer du CO² donc réduire pollution et effet de serre.
|
323 |
Zeb - il y a almost 12 years
J'ai envi de dire que je like ton commentaire (une feature à ajouter au site!)
|
1199 |
Lepanda - il y a almost 12 years
Alors là j'avoue que je reste un peu bouche bée... Ca sert à quoi exactement de reproduire ce que font les arbres ? C'est juste pour un plaisir de scientifiques (et pour justifier l'argent utilisé pour la recherche ) ou bien il y a un réel intérêt ? On sait combien ont couté ces recherches ? Si on m'avait demandé mon avis (mais ce n'est pas le cas ), j'aurai mis ces sous dans la réimplantation d'arbres |