PARIS (AFP) - (AFP) - L'oryx d'Arabie, une antilope du désert qui serait à l'origine du mythe de la licorne, est de retour après avoir frôlé l'extinction, indique jeudi l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Native de la péninsule arabique, l'Oryx leucoryx possède deux cornes effilées qui, de profil, n'ont l'air de n'en former qu'une, comme pour la licorne, indique l'UICN dans un communiqué.
Le dernier oryx d'Arabie sauvage a été abattu en 1972, mais après près de 40 ans d'efforts pour reconstituer cette population en captivité, elle s'établit désormais à 1.000 individus, précise l'organisation, qui remet ainsi à jour sa "liste rouge" des espèces en danger.
L'oryx a été réintroduit avec succès à l'état sauvage à Oman en 1982, puis en Arabie Saoudite, en Israël, aux Emirats arabes unis et plus récemment en Jordanie.
L'animal est ainsi passé de la catégorie de statut d'"espèce en danger" à "vulnérable". Une première.
"Avoir sorti l'oryx d'Arabie de la quasi-extinction est un exploit majeur, comme on aimerait qu'il se répète pour d'autres espèces menacées", déclare Razan Khalifa Al Mubarak, directrice générale de l'Agence de l’Agence de l’Environnement d’Abu Dhabi, citée par l'UICN.
La liste rouge de l'UICN, qui répertorie 59.508 espèces végétales et animales, est le plus grand manuel sur la biodiversité disponible, même s'il couvre seulement une fraction des espèces dans le monde.
Selon la dernière mise à jour, 797 espèces sont éteintes totalement, et 64 à l'état sauvage.
Quelque 3.801 autres sont en "danger critique d'extinction", 5.566 sont en "danger", et "9.898" sont "vulnérables". 4.533 autres espèces sont "quasi-menacées", c'est-à-dire qu'elles sont proches du seuil des espèces menacées ou pourraient l'être si des mesures de conservation n'étaient pas prises.
Pour les autres espèces, 25.853 entrent dans la catégorie "préoccupation mineure", et 8.996 ne peuvent être évaluées faute d'informations suffisantes.
Une étude publiée le mois dernier dans la revue scientifique britannique Nature indiquait que les méthodes de mesures utilisées avaient conduit à surestimer la perte de biodiversité attendue à l'avenir.
Selon elle, l'extinction des espèces due à l'action de l'homme se faisait à un rythme au moins deux fois plus lent qu'on estimait jusque là.
L'UICN a pris note de l'étude mais confirme la validité de ses méthodes, même si elles comprennent des incertitudes, a déclaré un porte-parole de l'UICN à l'AFP.
© AFP
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