la semaine dernière, j'ai croisé une curieuse troupe près de chez moi, de nombreux étudiants déguisés parcouraient la campagne et les bois
j'ai tout compris après avoir lu l'article de la voix du nord.
Les chardons du bois Leurent comme bizutage des étudiants de l'ISA
mardi 07.09.2010, 05:14 - La Voix du Nord
Quelque deux cents étudiants de l'institut supérieur agricole étaient à Roncq vendredi. Opération échardonnage pour les premières années.
Il y avait une drôle de faune vendredi au bois Leurent. Leur cri était des chansons et les chefs de meute étaient reconnaissables à leurs bérets décorés.
Plus de deux cents étudiants de l'Institut supérieur de l'Agriculture, basé à Lille, avaient investi le site avec une mission : aider les premières années à échardonner l'espace naturel. « Chaque année, nous organisons une journée d'intégration pour créer une liaison entre les promos et au sein même de la promo », explique Margot Valentin, présidente de la promotion 47 (les deuxièmes années) qui s'était chargée de concocter une semaine d'accueil aux petits nouveaux. Une nouvelle forme de bizutage... ou presque. Jeudi, les filles déguisées en démons et les garçons en anges, ont vendu dans les rues de Lille des épis de blés pour financer les bus qui les ont menés jusqu'à Roncq vendredi. « Nous voulons mélanger l'utile et le folklorique. On a récolté 2 000 E ! » Au bois Leurent, gants, sacs poubelles et grand soleil les attendaient pour une matinée de labeur. « Il était important pour nous de les sensibiliser à l'écologie et de nous rendre utiles. » Objectif : venir à bout des chardons qui colonisent le Bois Leurent. « Nous avons des directives de la préfecture pour procéder à l'enlèvement de ces plantes invasives. La sollicitation de l'Institut supérieur d'agriculture nous donne un beau coup de main », explique Rodrigue Desmet, premier adjoint. Les étudiants ont donc battu la campagne roncquoise sous le regard protecteur de Bernard Permanne, directeur des études. «Cela met en exergue l'intérêt pour l'écologie. C'est une évidence pour l'école. » Trois bennes de 5 m³ ont ainsi été remplies et l'après-midi les étudiants ont pu profiter de l'espace naturel.
C'est Pierre Chopin, étudiant en 5e année et stagiaire au sein des services municipaux, qui a eu l'idée de mettre en contact l'association des élèves et la ville de Roncq. « Cela tombait bien car nous avons beaucoup de mal à trouver des lieux d'accueil », se félicite Margot Valentin. L'an passé, les premières années avaient débroussaillé le jardin Vauban. Les élus de Roncq, séduits par l'initiative, imaginent prolonger le partenariat avec l'ISA. « Les deux stagiaires que nous avons reçus ont réalisé une cartographie de tous les espaces verts. Ils ont recensé ceux qui pouvaient passer en gestion différenciée. Ils ont travaillé en lien avec les conseillers de quartier pour voir leur utilisation concrète notamment avec une main d'oeuvre non mécanisée comme les mini-animaux », précise Isabelle Mariage, adjointe.
Vendredi, la main d'oeuvre était humaine et consentante... ou presque. •
Je suis très engagé pour l'avenir de notre planète, afin que nos enfants vivent dans les meilleures conditions.
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Je déteste la violence et le racisme.
Mon dicton préféré est amérindien: La Terre est notre mère, on ne tue pas sa mère.
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Excellente idée ! Un bizutage utile qui sensibilise à l'écologie... les grandes écoles pourraient en prendre de la graine :) (notez le jeu de mot :p)