Plus de pub à Grenoble!
La municipalité écologiste a indiqué ce dimanche dans un dossier de presse qu'elle ne renouvelerait pas son contrat avec la groupe d'affichage et de mobilier urbain JCDecaux, comme l'avaient révélé le JDD et Le Dauphiné Libéré.
Au total, 326 panneaux publicitaires vont ainsi disparaître de l'espace public grenoblois, dont 227 "sucettes", 20 colonnes, et 64 grands panneaux de 8 mètres carrés, soit 2051 mètres carré d'espaces publicitaire. Les espaces sur les abribus ne sont en revanche pas concernés dans l'immédiat. Le démontage durera quatre mois.
"La municipalité fait le choix de libérer l'espace public grenoblois de la publicité en développant les espaces d'expression publique et ne lance pas de nouvel appel d'offre pour de l'affichage publicitaire", précise la mairie dans son dossier.
De l'affichage libre, culturel et municipal
A la place des panneaux démontés, la métropole rhône-alpine promet de planter "une cinquantaine de jeunes arbres avant le printemps". Et à partir de janvier, la municipalité devrait également rencontrer les acteurs locaux (associations, acteurs culturels) pour "convenir avec eux des meilleurs lieux d'implantation du futur dispositif" laissant plus d'espace pour l'affichage libre, culturel et municipal.
Cette annonce, qui était une promesse de campagne de l'élu EELV Eric Piolle aux dernières municipales, est "une première européenne pour une grande ville", selon la mairie. Le JDD rappelle qu'il n'y a guère que Sao Paulo, ville brésilienne, qui a déjà eu l'audance d'éradiquer la publicité de ses rues.
Peu de pertes de revenus
Le manque à gagner pour les caisses municipales sera quant à lui "très largement compensé par les économies déjà réalisées sur le budget protocole". "Rien qu'entre 2013 et 2014, la Ville a en effet réduit son budget réalisé de plus de 190 000 euros", assure le dossier de presse de la mairie.
Et face à l'effondrement des recettes de la publicité traditionnelle" avec notamment la concurrence d'internet, la redevance perçue par la ville, qui était de "600 000 euros par an dans le cadre du contrat 2004-2014", "se serait seulement située dans une fourchette allant de 100 000 à 150 000 euros par an avec écrans digitaux" en cas de nouveau contrat, estime-t-elle par ailleurs.
Créateur d'1jour1sourire.fr
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