Découvrez ces photos remarquables de ce qui doit être la seule fauconnière chassant avec un aigle royal.
Le photographe Asher Svidensky a photographié des enfants Kazakhs de 13 ans alors qu’ils apprenaient la maîtrise de l’aigle royal pour la chasse. Parmi eux, une jeune fille, Ashol-Pan. Il se souvient à quel point il était impressionnant, alors que la plupart des garçons sont effrayés par le gigantesque oiseau, de la voir elle, si frêle, et pourtant si confiante.
Les kazakhs des montagnes de l’Altai sont le seul peuple chassant à l’aide d’aigles royaux. Ils sont aujourd’hui près de 400 fauconniers à pratiquer cette chasse. Ashol-Pan, fille d’un célèbre fauconnier, pourrait bien être la seule fille apprentie chasseresse.
Svindensky explique que cette chasse consiste à maîtriser une force de la nature imprévisible : « Personne ne peut vraiment contrôler l’aigle. Vous pouvez essayer le faire chasser, mais c’est ensuite l’affaire de la nature. Que va faire l’aigle ? Va t-il chasser ? Comment va t-il revenir ? »
Les aigles ne sont pas élevés en captivité mais son pris dans le nid dès leur plus jeune âge. On choisit des femelles car elles deviennent plus grandes que les mâles. Après des années de service, un beau jour de printemps, on lâche son aigle une dernière fois, en laissant une carcasse de mouton non loin dans la montagne en guise de cadeau d’adieu.
C’est ainsi que les fauconniers kazakhs s’assurent que les aigles retournent à l’état sauvage et engendrent de nouveaux aiglons résistants pour les générations futures.
Svidensky décrit Ashol-Pan comme étant une fillette souriante et timide. Ses photographies de cette enfant s’attelant à ce qui a été une activité strictement masculine depuis près de 2000 ans, en dit long sur la Mongolie du 21e siècle.
« C’est cette génération qui va décider ce qui va advenir de toutes les traditions mongoles. Tout va changer ici, et tout va être redéfini. Et les possibilités sont immenses » explique Svindensky.
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