On le croyait disparu depuis 60 millions d'années, jusqu'à ce jour de 1938, où l'un d'eux fut capturé dans les mailles d'un filet. Le cœlacanthe, le plus vieux poisson du monde, né il y a quelque 410 millions d'années, hantait les nuits de Laurent Ballesta depuis qu'il est gosse: le trouver, à 120 mètres de profondeur, au large de l'Afrique du Sud, l'approcher, et mieux le connaître. «D'aussi loin que je me souvienne, il vivait avec une obsession de rencontrer le cœlacanthe, plus grande découverte zoologique du XXe siècle», souligne Nicolas Hulot, ancien compagnon de route, dans l'émission «Ushuaïa».
Dans son livre «Gombessa, rencontre avec le cœlacanthe», le Montpelliérain raconte l'expédition qui l'a amené, au printemps 2013, à photographier le «poisson-dinosaure». Le biologiste marin témoigne, à travers plus de 200 clichés, anecdotes, et carnets d'aventure. «A travers cet ouvrage, j'ai voulu faire de cette quête un sujet universel, qui peut parler à tous ceux qui ont un rêve, confie-t-il. J'espère qu'en le parcourant, les lecteurs auront l'impression d'être avec moi là-bas et ressentiront la même chose.»
Un document unique, dont les scientifiques du Museum national d'histoire naturelle se sont emparés car l'écosystème de cet «animal mythique» n'avait jamais été décrit. Un film, retraçant l'aventure de Laurent Ballesta, sera diffusé en mai sur Arte. Eternel passionné, il devrait plonger cet été, en Polynésie, pour une expédition top secrète. «Un nouveau défi», souligne-t-il.
Serial Sourieur. Rédacteur en chef des magazines et du site web de l'aventure "1jour1sourire
Cette actualité vous a fait sourire ? |
![]() |