Le premier palmarès de l'Union nationale des entreprises du paysage (Unep), publié le 19 février 2014, étudie la politique « verte » de 50 villes françaises, en tenant compte de cinq familles d’indicateurs : le patrimoine vert accessible au public, les investissements en faveur du développement du végétal, la préservation de la biodiversité, la gestion des déchets verts et la promotion du végétal.
Résultats : hormis Lyon, les dix premières villes se situent dans la moitié nord du pays.
Tous critères confondus, Angers arrive première du classement, devant Nantes et Limoges. Elle est la ville qui consacre la part la plus importante de son budget à la création de nouveaux espaces verts : 5%, c'est-à-dire quatre fois plus que la moyenne nationale.
En matière d'éco-pâturage à grande échelle, une démarche consiste à remplacer les tondeuses par des moutons ou des vaches, Angers a choisi d'installer des vaches « highland cattle » et des baudets pour entretenir ces espaces. La ville a également mis en place un système de prêt de composteurs gracieux aux particuliers, l'utilisation de paillages écologiques, de la technique « végéterre » ou encore la chaufferie bois.
Bordeaux, Angers et Marseille sont les trois villes déployant le plus de techniques innovantes en matière de protection et d'encouragement de la biodiversité : ruches urbaines ou encore pigeonniers.
Nantes met aussi la biodiversité à l'honneur en réalisant, par exemple, un inventaire annuel de la faune et de la flore. D'autres innovations sont également encouragées dans cette étude, comme les toitures végétales à Marseille ou la méthanisation des déchets verts à Tourcoing et Montpellier.
Des initiatives qu’il est bon de regarder à l’approche des élections municipales !
Né avec le positivisme dans le cœur, une joie de vivre et un amour débordants ! Travaille et vit dans le secteur associatif.
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