C'est en effet, ce que le gouvernement de ce petit pays d'amérique centrale vient d'annoncer, en date du 5 Août 2013.
“Nous ne voulons plus voir d’animaux en captivité ou enfermés de quelconque manière, sauf s’il s’agit de les sauver.” René Castro, ministre de l’Environnement du Costa Rica, vient d’annoncer la fermeture des deux principaux zoos du pays. Et le motif se trouve être résolument humain. Ainsi renchérit-il : “Nous en avons assez des cages et nous souhaitons renforcer l’idée d’interaction avec la biodiversité en milieu naturel”.
La fermeture du zoo Simon Bolivar et du Centre de conservation de Santa Ana devrait ainsi advenir en mars 2014, date d’expiration du contrat entre le gouvernement et l’organisation qui exploite ces zoos.
Ils seront alors transformés en parcs et leurs occupants transférés dans des réserves forestières. Quant aux animaux inaptes à la remise en liberté, ils seront gardés en captivité dans des centres de soins.
Dans ce pays tropical où 500.000 organismes vivants sont recensés dans ses forêts, soit 4% des espèces connues, une nouvelle politique environnementale se met depuis peu en place. Le Costa Rica figure, par exemple, parmi les Etats à interdire l’exploitation des dauphins. Un bien bel exemple de politique du respect du règne animal et tout à la fois de compassion.
Transformer la captivité et activité de soin, il fallait tout de même y penser. Le Costa Rica l'a fait !
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“Nous ne voulons plus voir d’animaux en captivité ou enfermés de quelconque manière, sauf s’il s’agit de les sauver.” Tout est dit !