Le « Slow wear » est un courant de mode éthique qui repose sur une valeur essentielle : moins et mieux, le tout avec conscience.
Comme dans le secteur de l’alimentaire ou du transport, consommer est devenu un véritable acte d’engagement, avec une prise de conscience éthique globale.
Des vêtements de qualité qui durent
Le Slow wear privilégie les vêtements basiques, avec un bon rapport qualité-prix, faits pour durer, éthiques, voire bio. La qualité prend le pas sur la quantité et le rythme frénétique de la mode !
Fini les chaussures à 20 euros made in China qui ne dure pas plus d’une saison, fini le t-shirt à 9.99 euros qui est détendu et sans teinte en moins d’un an… vous voyez ce que je veux dire, on s’est tous déjà fait avoir. L’obsolescence programmée ce n’est pas que pour les lave-linge et la télévision, ça touche aussi le secteur de la mode et de la beauté.
Ne nous leurrons plus, les articles « pas chers », le sont uniquement sur le moment car à moyen et long terme c’est un véritable tonneau des danaïdes.
Des vêtements en quantité juste
Beaucoup de personnes, surtout parmi la gente féminine, n’utilisent pas l’intégralité de leur garde-robe (seulement 1/3 en moyenne chez les français), parce que les vêtements ne correspondent pas à notre taille, silhouette, style… ou parce qu’on en a trop. Quel gaspillage !
Aussi, dans le Slow wear on essayera de n’avoir que le minimum utile. Il faut repenser cette notion d’utilité et savoir se détacher du superflu.
Des vêtements non-toxiques
La peau laisse passer beaucoup de choses dans notre corps, y compris les substances nocives contenues dans les vêtements. Greenpeace a récemment fait une enquête sur 20 grandes marques de vêtements et voici ce qu’elle a trouvé : alkylphenols, phthalates, agents ignifuges bromés ou chlorés, colorants azoïques, composés organostanniques, produits chimiques perfluorés, chlorobenzènes, solvants chlorés, chlorophénols, paraffines chlorées à chaîne courte et enfin des métaux lourds : cadmium, plomb, mercure et chrome. Ça fait peur !
Ces substances sont toxiques, cancérigènes et polluantes. Parmi les marques visées on retrouve : Calvin Klein, Vero moda, C&A, Esprit, Benetton, H&M, Gap, Zara, Giorgio Armani, Levi’s, Victoria’s secret, Only, Tommy Hilfinger, M&S, Mango…
Le Slow wear c’est être responsable sur l’origine et le mode de fabrication pour soi et pour la planète.
Des vêtements d’occasion, vive le recyclage
Brocantes, friperies, dépôt vente… vous y trouverez de véritables trésors : Emmaüs, Hippy Market, Violette et Leonie, La Friperie du Coin, Le Bon Coin, kilo-shop, etc. Partagez vos adresses dans les commentaires de cet article.
La responsabilité des marques
Connaître la provenance de ce que l’on porte sur soi, ses impacts environnemental et social, est un critère d’achat à part entière que certaines marques dites éthiques, mais encore méconnues, prennent en compte depuis leur création. C’est le cas de 1083 dont je vous avais déjà parlé : une marque 100% française et éthique.
Le respect des critères du commerce équitable, l’utilisation de matières écologiques (coton bio, laine d’Alpaga, soie naturelle, plastique recyclé) et de procédés de fabrication respectant au maximum l’environnement (teinture sans métaux lourds, retraitement des eaux…) sont les critères à surveiller.
Maintenant c’est à vous de jouer. Si vous faites du tri dans vos armoires, n’oubliez pas d’en faire don à des associations !
Né avec le positivisme dans le cœur, une joie de vivre et un amour débordants ! Travaille et vit dans le secteur associatif.
Agit au quotidien pour un changement personnel pour le bien de tous.
Cette actualité vous a fait sourire ? |
![]() |
Des bonnes affaires peuvent être fait en fripperies ou braderies. J'ai trouvé des super pulls St James (marque française de marin) pour moitié prix de base (100 eur). et ça dure plus de 20 ans ces trucs là. alors oui, c'est un investissement à la base. il faut en acheter un seul dans l'année. mais ça s'amortit vite.