Le 2 avril 2012, a eu lieu la conférence sur le bonheur des Nations Unies, présidée par le premier ministre du Bhoutan. Le but était de promouvoir à l’échelle mondiale la mise en œuvre d’un nouveau paradigme basé non pas sur le PIB, mais sur la prise en compte de la satisfaction de vie des personnes et sur le respect de l’environnement : le BNB pour Bonheur National Brut.
Le Bhoutan intègre depuis longtemps ce concept qui fleurit aujourd’hui chez notre voisin allemand, qui se situe à la 30ème place dans le classement de l’indice de bonheur de la prestigieuse université américaine Columbia University et à la 5ème place de l’indice de développement humain (IDH).
« La croissance n'est pas un but en soi »
Durant près de deux ans et demi, 17 députés et autant d'experts se sont régulièrement réunis au sein de la commission d'enquête « Croissance, bien-être, qualité de vie ». Ils ont publié, lundi 15 avril, le résultat de leur travail.
Malgré l’intensité des débats et les opinions divergentes des différentes classes politiques du pays, les députés se sont mis d'accord pour établir un indicateur global qui, à côté de la croissance, intègre des facteurs sociaux et écologiques. Celui-ci comprend dix critères : trois économiques (le PIB, le montant de la dette et la répartition des revenus), trois écologiques (la préservation en Allemagne de la biodiversité, les émissions d'azote, les émissions de gaz à effet de serre) et quatre critères sociaux (l'emploi, la santé, l'éducation et la liberté).
Définir un avenir durable
Les spécialistes jugent que c’est un ensemble trop complexe et disparate pour être vraiment convaincant. Quoi qu'il en soit, la commission espère qu'à l'avenir, la société civile et les experts qui travaillent sur des hypothèses de croissance pour le gouvernement intégreront ces différentes données.
Par ailleurs, la commission a tenté de proposer des mesures concrètes pour certains secteurs d'activité. Elle s'est notamment penchée sur la régulation des marchés financiers et la « chimie durable », et a essayé de définir ce qu'était une « consommation durable ».
Les 1 000 pages du rapport et le temps qui a été utilisé pour le rédigé ne sont peut-être pas encore assez convaincantes pour mesurer le bonheur de la population allemande, mais au moins c’est un premier pas positif vers un changement de mentalité. Les générations futures amèneront sans aucun doute leur contribution à ces premiers travaux pour une universalisation du bonheur et de ses causes.
Né avec le positivisme dans le cœur, une joie de vivre et un amour débordants ! Travaille et vit dans le secteur associatif.
Agit au quotidien pour un changement personnel pour le bien de tous.
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